Au Fort de l’Esprit

 

D’un réfugiant

 

« Je suis venu en ce refuge sans refuge non pour fuir mais pour redire mon désir ardent de placer au centre de ma vie l’abandon à ce qui est, à la beauté, à la fragilité, à la grandeur, à la bonté, à la très vive cruauté de ce qui est.

Maintenant je n’attends rien. Dans l’isolement je fais ce que j’ai à faire avec détermination., cherchant comme tout un chacun, comme hier, comme demain, cherchant sans chercher, à travers le long silence, à travers les mots, les lieux, une sorte de salut ou un signe enfin à hauteur du trouble, un vrai signe ou juste une façon de saluer la beauté, la fragilité, la grandeur, la bonté, la très vive cruauté de ce qui est. »

 

Ce contenu a été publié dans Archives. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.