Au Fort de l’Esprit

 

Dispersion du mandala

 

…Je lui dis que moi, ce que je préférais dans la vie c’était sortir. Il m’a lancé un regard blanc. Nous n’étions pas du même bord, voilà tout ; sinon je me serais allié à lui ; il me plut sans me convenir…

Henri Michaux, « L’animal mange-serrure ».

 

La poudre colorée des rêves se disperse. L’ancienne chapelle retourne à sa paix sans ornements : plutôt la ruine que le rêve.

Adieu collines bleutées, le village, la vallée, le salut au soleil et les danses de nos ombres démesurées du haut des remparts de l’aube !

Adieu l’attente en été, le cimetière, l’esplanade, le cri des coqs et la sagesse des murailles.

Adieu les compagnons d’un été, adieu les « pratiques », la barque des enseignements s’est échouée dans les roseaux.

Adieu tous les rêves – et salut au monde.

 

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