Vigie, juillet 2012

 

 

 

 

 

D’UN VIEILLARD ÉBLOUI

 

 

 

La grâce la candeur l’élégance

sans pose

de toute pose

l’abandon la langueur la souplesse

le charme délié

de l’enfant qui court 

et soudain penche sa tête en arrière

et rit

à perte d’horizon

tout ruisselant de lumière

ah !

vieillard ébloui tu mourras sur ta chaise

ayant baissé la tête et saluant encore

la grâce la candeur l’élégance

la beauté

 

 10 juillet 2012 

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