LES SOIRS D’ÉTÉ
Ces soirs d’été
aux lenteurs
déchirantes
de bonheur délié
où l’on jouait sur l’esplanade
les fruits rouges des buissons ardents
servant de projectiles
ô ces courses
ô nos chemins divergents
qui se frôlaient
qui s’éloignaient
se confondant avec
les chemins d’ombre des martinets
nous étions
amoureux fous
de ces lenteurs
déchirantes
des premiers soirs d’été
insouciants
insouciants
et ardents
10 juillet 2012