Vigie, juillet 2012

 

 

 

LES SOIRS D’ÉTÉ

 

 

 

Ces soirs d’été

aux lenteurs

déchirantes

de bonheur délié

où l’on jouait sur l’esplanade

les fruits rouges des buissons ardents

servant de projectiles

 

ô ces courses

ô nos chemins divergents

qui se frôlaient

qui s’éloignaient

se confondant avec 

les chemins d’ombre des martinets

 

nous étions

amoureux fous

de ces lenteurs

déchirantes

des premiers soirs d’été

insouciants

insouciants

et ardents

 

 

10 juillet 2012 

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