Vigie, juillet 2012

 

 

 

 

 

ET LE MALHEUR VIENT BATTRE

 

 

 

Et le malheur vient battre aux portes des maisons

une voix claire au téléphone

murmure qu’elle n’en peut plus

les enfants jouent

dans la tiédeur recouvrée de l’été

sous les yeux d’une passante qui égrène

la liste de ses défaites

la dépression

le travail-tripalium

le jeune enfant chahuté à l’école

et qui a perdu pied

le mari qui a frôlé la mort

et ces protubérances terriblement suspectes

(analyse en cours)

et le malheur vient battre aux portes des maisons

nos radeaux ballottés

nos radeaux

  

4 juillet 2012 

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